Une sénatrice sur le terrain
France Rein Léon accueilli Madame Havet sénatrice du Finistère.
France Rein Léon et la Fondation AUB Santé s’emploient à sensibiliser les parlementaires de la région sur le maintien indispensable d’une dialyse adaptée aux besoins des patients. Dans ce cadre, le lundi 30 septembre Mme Havet, sénatrice du Finistère a été accueillie dans les locaux de l’UDM du Questel à Brest par M Kerrec, président de France Rein Léon, Mme Durocher directrice générale de l’AUB Santé et des personnels soignants du centre.
L’engagement associatif de France Rein a été souligné en citant notamment « la Semaine Nationale du Rein » et nous avons proposé que les maladies du rein soient déclarées Grande Cause Nationale.
La Fondation AUB Santé est un établissement à but non lucratif qui propose des UDM, des Centres de dialyse de proximité ainsi que la dialyse de nuit déployée dans huit villes.La politique de la Fondation AUB santé correspond aux critères que défend France Rein : le choix du patient parmi les différentes modalités de dialyse, le choix des horaires en fonction de son projet de vie et l’accession à la transplantation.
Mme Havet a souhaité une immersion concrète dans le parcours de soin du patient, en l’occurrence celui d’une patiente en cours de formation pour une dialyse à domicile. Cette personne a développé les mêmes arguments que notre président national dans son édito du dernier numéro de « Ligne de Vie ». La sénatrice a ensuite visité une unité de dialyse de proximité au Folgoët (photo). Là aussi le dialogue engagé avec les professionnels de santé et les patients a conforté le bien fondé de la proximité.
Le sujet de la réforme de la dialyse et sa tarification a également été abordé. Pour France Rein et la fFondation AUB Santé certaines options avancées actuellement par le ministère de la santé dans le cadre de la version finale des propositions de réforme des droits des autorisations et du financement des activités de dialyse (application a priori prévue en 2025-2026), pourraient se révéler très préjudiciables aux patients en réduisant la visibilité des associations et fondations maladies rénales chroniques à but non lucratif.
Le risque de « marchandisation » de la dialyse réapparaît dans ce projet de réforme lié aux offensives permanentes des groupes de pression (prestataires de service et distributeurs de matériels) voulant que la dialyse ne soit plus une activité sanitaire.