France Rein souhaite une amélioration de l'accès à Evusheld
L'accès à Evusheld en prophylaxie très hétérogène selon les régions
Une nouvelle réunion avec le cabinet du ministre au sujet des traitements contre le Covid, sous l’égide de France Assos Santé a eu lieu le 24/02 avec les représentants des malades de toutes les pathologies entrainant une immunodépression.
Les derniers éléments publiés ce jour par l’ANSM et en particulier l’utilisation d’Evusheld en prophylaxie ont été analysés par région, confirmant une très grande hétérogénéité dans les stratégies de prescription, notamment en néphrologie.
Quels sont les risques ?
Même s’il s’avère que le variant Omicron entraine des symptômes moins graves que les autres variants, le risque est loin d’être infime comme le confirme la lecture des chiffres hebdomadaires du registre REIN (nombre d’hospitalisations et de décès de patients IRC). Ceci est confirmé également par la déclaration du ministre concernant l’occupation des services de réanimation par les patients Covid, qui ne comportent désormais que des malades non vaccinés et ou immunodéprimés.
Par ailleurs, si dans la population générale le risque s’amenuise, il reste le même pour les malades immunodéprimés ne répondant pas à la vaccination ; ce d’autant que des études scientifiques ont montré que le taux de 264 BAU/mL était dépassé pour Omicron : le taux de protection totale contre l’infection par Omicron serait d’environ 7000 BAU/mL et doit probablement être de l’ordre de 2000/3000 pour éviter une forme grave.
Enfin, la non protection par un taux d’anticorps suffisant entraine chez certains patients une angoisse importante, qui va les empêcher d’avoir une vie normale, ce d’autant que les mesures de protection vont être progressivement levées en population générale.
Que faire ?
France Rein s’attache donc à informer les patients et à collaborer au maximum avec les autorités de tutelle et les professionnels de santé pour un « aller vers » les malades, et leur donner la possibilité d’accéder au traitement préventif, dès qu’ils sont éligibles.
Evusheld devant recevoir prochainement de la part des autorités européennes une AMM « normale », l’association a demandé au ministre une communication presse large pour informer la population des risques qu’encourent les patients immunodéprimés et leur conseiller de contacter leur équipe médicale spécialisée pour évaluer le bénéfice/risque du traitement préventif par Evusheld