Assurer l’efficience, garantir la qualité de prise en charge des MRC
Synthèse des travaux du groupe de travail OPTI'MRC
Le constat
OPTI’MRC est un groupe de travail pluridisciplinaire et pluriprofessionnel, associant représentants des patients,
experts médicaux et paramédicaux, soucieux d’optimiser la prévention et la prise en charge de la Maladie Rénale
Chronique (MRC).
La maladie rénale chronique (MRC) touche des millions de personnes en France. Elle est pourtant mal connue. Pire,
elle est silencieuse, asymptomatique jusqu’à ses stades très avancés où une greffe, une dialyse ou des traitements
conservateurs deviennent nécessaires.
En France, un tiers des patients dialysés arrivent en urgence, trop souvent sans avoir pu être diagnostiqués à temps
ou pouvoir être vus par un néphrologue. Au global, la prise en charge de l’Insuffisance rénale chronique terminale
(IRCT- soit le dernier stade de la MRC) présente un coût de 4,3 milliards € pour l’Assurance maladie, dont 3,6
milliards pour le financement de la dialyse.
Les enquêtes de France Rein et de la SFNDT
La dialyse impacte fortement la qualité de vie des malades et des familles concernées. Malgré l’engagement des acteurs de la filière, la prise en charge des patients dialysés n’est pas homogène. Une enquête réalisée par France Rein en 2021 révélait que sur un panel de 850 patients dialysés, seuls 28% estimaient que leurs comorbidités et complications étaient prises en charge.
Une autre enquête réalisée en 2022 par la Société Francophone de Néphrologie, de Dialyse et Transplantation (SFNDT) auprès de 244 centres de dialyse en France, pointait un manque de moyens pour une prise en charge de qualité des patients dialysés, et ce malgré un coût déjà très élevé pour la collectivité.
C’est pourquoi ce groupe de travail est né, représentatif de l’importante communauté des acteurs dédiés à la lutte contre la maladie rénale.
Les propositions d'OPTI'MRC
Pour répondre à ces défis, le groupe de travail OPTI’MRC a construit des propositions susceptibles de renforcer la qualité de la prise en charge et impacter positivement les équilibres économiques de la filière.
Ces propositions visent notamment à actionner le plus tôt possible l’ensemble des leviers de la néphroprotection : qu’il s’agisse du dépistage biologique, de la coordination entre les professionnels du 1er recours et les spécialistes ou encore de la mobilisation des compétences diététiques, pharmaceutiques et infirmières permettant au patient d’être acteur de sa néphroprotection.
Ces propositions ont été modélisées dans un parcours de soins afin d’évaluer leur faisabilité au regard des enjeux de pilotage de l’Assurance maladie.
Avec le soutien institutionnel du laboratoire Chiesi
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