Greffe donneur vivant en Côtes d'Armor

C’est lors de l’inauguration d’un « arbre de vie », au cœur de la Bretagne, que j’ai eu l’honneur de rencontrer Daniel et son épouse. Cet événement rend hommage aux donneurs d’organes décédés et à leurs proches. Il rassemble également les donneurs vivants et les greffés. Marion Poulichet (FR22).

Daniel, pourriez-vous nous expliquer comment vous avez appris votre insuffisance rénale ?

« Lors d’une consultation ordinaire, mon gastro-entérologue m’a orienté vers un néphrologue. Les résultats d’une biopsie complémentaire ont révélé une insuffisance rénale au stade 3, liée à l’hypertension dont je souffrais depuis mes 50 ans. »

Comment a-t-on abordé la question d’un traitement de suppléance ?

« Au cours d’une consultation, le néphrologue a exposé, à mon épouse et à moi-même, l’ensemble des démarches à suivre suite à l’insuffisance rénale, y compris la dialyse et la greffe. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque mon épouse a immédiatement décidé de me donner un rein. »

Comment se sont déroulées les démarches pour le don vivant ?

« En collaboration avec l’équipe médicale, nous avons entrepris toutes les démarches nécessaires jusqu’à la greffe. Le parcours de mon épouse a commencé dès la pose de ma fistule fin 2022 (tests sanguins de compatibilité, contrôle des reins). Tout était parfait.

Et pour conclure ?

« Le jour de la transplantation est finalement arrivé. Ce fut une réussite totale. Pour moi, en tant que receveur, une nouvelle étape de ma vie commence, tandis que mon épouse, en tant que donneuse, ressent une immense satisfaction. La « greffe » est ce mot magique qui fait rêver et qui sauve des vies. Un don d’organe représente une nouvelle vie qui commence, une véritable renaissance. »

Cette histoire illustre non seulement la force de l’amour, mais aussi l’importance du don d’organes et de la solidarité humaine.

Daniel et son épouse