Les chiffres clés de la maladie rénale
Les données du registre REIN 2022
Le Réseau Épidémiologie et Information en Néphrologie (REIN) a pour objectif général de décrire l’incidence et la prévalence des traitements de suppléance de l’insuffisance rénale chronique, les caractéristiques de la population traitée, les modalités de prise en charge et la qualité du traitement en dialyse, l’accès à la liste d’attente et à la greffe ainsi que la survie des malades.
Registre français des traitements de suppléance de l’insuffisance rénale chronique
Le Réseau Epidémiologie et Information en Néphrologie (REIN) a pour objectif général de décrire l’incidence et la prévalence des traitements de suppléance de l’insuffisance rénale chronique, les caractéristiques de la population traitée, les modalités de prise en charge et la qualité du traitement en dialyse, l’accès à la liste d’attente et à la greffe ainsi que la survie des malades. Sa finalité est de contribuer à l’élaboration et à l’évaluation de stratégies sanitaires visant à améliorer la prévention et la prise en charge de l’insuffisance rénale chronique et de favoriser la recherche clinique et épidémiologique.
Estimer les besoins et fournir des indicateurs pour évaluer la prévention et la prise en charge de l'IRC
Il permet d’estimer les besoins de la population dans le cadre des décrets № 2002-1197 et 2002-1198 septembre 2002 relatifs au traitement de l’insuffisance rénale chronique par la pratique de l’épuration extra-rénale.
Il permet également d’évaluer la diffusion des recommandations en matière de prévention et de prise en charge de l’insuffisance rénale chronique ainsi que leur impact dans la population. En particulier, plusieurs des informations enregistrées constituaient des indicateurs de suivi des objectifs 80, 81 et 55 de la loi du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique. Certains indicateurs figurent dans le rapport annuel sur l’état de santé des français publié par la DREES.
Une collaboration étroite de plusieurs acteurs
L’organisation du REIN repose sur une collaboration étroite entre les professionnels de santé, l’Assurance Maladie, le Ministère de la Santé, l’Agence de la biomédecine, Santé Publique France, la Haute autorité de Santé, l’Inserm, les Universités, les Sociétés Savantes, le Registre de Dialyse Péritonéale de Langue Française, l’association française des infirmiers de dialyse, transplantation et néphrologie et les associations de malades telles que France Rein, TransForme, l'AIRG, etc. tant au niveau national qu’au niveau régional. L’Agence de la biomédecine constitue le support institutionnel du réseau. Cette organisation se construit autour d’un dispositif contractuel qui définit les modalités de collaboration et la contribution de chacun.
Les chiffres clés de la maladie rénale
On estime qu’environ 7 à 10% de la population française présente une atteinte rénale. Une partie va évoluer vers une maladie rénale nécessitant un traitement de suppléance (dialyse ou greffe). En 2022, 10 975 patients ont débuté une suppléance, dont 434 par une greffe rénale sans passer par la dialyse (greffe préemptive), les autres par dialyse. Au 31 décembre 2022, 93 084 patients étaient traités (44,5 % étaient porteurs d’un greffon rénal, 55,5 % étaient en dialyse). Durant l’année 2022 : 2 922 patients dialysés ont reçu une greffe rénale ; 1 091 greffes ont cessé de fonctionner (nécessitant un retour en dialyse ou une nouvelle greffe). 10 129 patients dialysés ou greffés sont décédés.